Qu'est-ce que l'assouplissement quantitatif ?
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Lorsqu'une banque centrale décide de recourir à l'assouplissement quantitatif, elle achète d'énormes quantités d'actifs financiers tels que des obligations d'État et d'entreprises, ainsi que des actions. Cette décision apparemment insignifiante a des conséquences considérables : Lorsque la quantité d'argent en circulation dans une économie augmente, les taux d'intérêt à long terme baissent. Les coûts d'emprunt diminuent, ce qui entraîne une augmentation de la croissance économique. Une banque centrale vise à abaisser les taux d'intérêt à long terme du marché en achetant des titres à long terme. Comparez cela à l'un des outils les plus importants des banques centrales : la politique des taux d'intérêt, qui vise à abaisser les taux d'intérêt à court terme du marché. La Réserve fédérale tente d'influer sur les taux à court terme que les banques se facturent mutuellement pour les prêts au jour le jour lorsqu'elle modifie son objectif de taux des fonds fédéraux. Pendant des décennies, la Réserve fédérale a utilisé la politique des taux d'intérêt pour maintenir le flux de crédit et l'économie américaine sur la bonne voie.
Il est devenu impossible d'abaisser davantage les taux pour attirer les prêts lorsque le taux des fonds fédéraux a été ramené à zéro pendant la Grande Récession. Pour éviter que l'économie ne se fige, la Fed a eu recours à l'assouplissement quantitatif et a commencé à acheter des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) et des bons du Trésor.
Exemple de fonctionnement de l'assouplissement quantitatif :
-   ; la FED achète des actifs
-   ; De l'argent frais entre dans l'économie
-   ; La liquidité du système financier augmente
-   ;   ; Les taux d'intérêt baissent encore plus
-   ; Les investisseurs modifient leurs placements
-  ;   ; La confiance dans l'économie augmente
Si, d'une part, l'assouplissement quantitatif est bénéfique pour l'économie, il comporte également des aspects négatifs. L'assouplissement quantitatif peut provoquer de l'inflation. On peut citer l'exemple de l'assouplissement quantitatif pendant la pandémie de grippe aviaire, qui a soutenu les entreprises et les économies, mais qui a eu un prix : l'une des plus fortes inflations dans le monde. Le deuxième effet négatif est la possibilité de créer des bulles d'actifs. Grâce à l'assouplissement quantitatif, les entreprises ont pu accroître leurs bénéfices, se développer, etc. et provoquer une hausse des marchés boursiers. La métaphore habituelle est qu'il s'agit d'une bulle qui grossit et qui finira par éclater. Il y a eu des cas similaires, par exemple avec le bitcoin, le marché de l'immobilier, etc. On peut donc également dire que l'assouplissement quantitatif peut être à l'origine d'inégalités de revenus. D'un côté, il a aidé les entreprises à gagner plus, de l'autre, les prix ou les logements ont augmenté, ce qui est bon pour les propriétaires, mais mauvais pour les locataires ou ceux qui sont intéressés par l'achat d'une propriété.
En définitive, l'assouplissement quantitatif est efficace et a aidé les économies à survivre à la crise, mais il y a un prix à payer. S'il n'est pas arrêté au bon moment, il peut avoir un effet inverse et provoquer de l'inflation et des bulles d'actifs.